Brule la mauvaise graisse Dans le cas d'un régime draconien, presque 30% des kilos perdus par rapport au poids initial sont basés sur la conversion des protéines musculaires en glucose pour satisfaire les besoins du cerveau. Par contre, il a été prouvé que des sujets pratiquant un exercice physique régulier et suivant un régime pauvre en calories, voyaient leurs muscles rester intacts alors que la perte de poids se faisait surtout aux dépens des graisses. Ainsi l'association régime plus activité physique régulière est le moyen le plus efficace pour gommer durablement les rondeurs mal placées.
Lors des 4 ou 5 premiers jours d'une restriction alimentaire, l'équivalent énergétique d'un kilo de poids éliminé est d'environ 2 871 Kcal. Après deux mois de régime, l'équivalent énergétique, toujours pour un kilo perdu, correspond à 6 200 kcal. Conclusion : l'équivalent énergétique d'un kilogramme de masse perdue augmente sensiblement avec la durée de la période de restriction alimentaire (rappelons qu'un kilo de graisse = 7 730 kcal).
Lorsque la perte de poids n'est provoquée que par le régime hypocalorique, 50 à 75% des kilos en moins ont pour origine les amas de graisse, les 25 à 50% restants provenant des muscles. Cette cure pondérale sera difficile à maintenir en raison de la fatigue et des diverses tensions et frustrations provoquées par un tel régime amaigrissant. Dans une cure pondérale dépendant uniquement du régime hypocalorique, la perte de poids s'accompagne donc d'une nette diminution de tissu musculaire. Si, pour une raison quelconque, en particulier une défaillance de la motivation, le sujet absorbe temporairement plus de calories qu'il n'en brûle, l'organisme ne stockera alors que des graisses. Au total, le tissu adipeux prendra la place du tissu musculaire et ce « transfert » aboutira à une insuffisance musculaire favorisant l'inactivité et son corollaire, la prise de graisse.
Le poids d'un gramme
Un kilogramme de graisse corporelle renferme 8 kcalories alors qu'un gramme de muscle ne fournit qu'une kilocalorie. Deux raisons expliquent cette faible densité calorique des muscles : d'une part, ces derniers sont très riches en eau (74%) alors que le tissu adipeux n'en contient qu'une faible quantité (14,2%), et d'autre part, en-dehors de l'eau, les protéines et les glucides sont les principaux constituants des muscles dont la valeur énergétique est équivalente à un peu moins de la moitié des lipides, principaux constituants des stocks de graisse. En théorie, il est donc 8 fois plus facile de provoquer une fonte musculaire que de brûler les réserves de gras. La plupart des « régimes bidons » utilisent ce mécanisme : apport insuffisant en protéines avec à la clef une fonte musculaire favorisant une perte de poids rapide. Malheureusement, les réserves en graisse de l'organisme ne bougent pas et, dès l'arrêt du régime, l'aiguille de la balance s'affole vers la droite.
« Pendant cette période, vous devez privilégier deux types d'exercice : l'endurance et la musculation. L'endurance va accélérer la combustion de graisse et la musculation va éviter la fonte musculaire liée à la diminution de votre ration calorique. la performance ne constituant pas une priorité en ce moment. Côté musculation, si vous pouvez toujours pratiquer vos exercices habituels en nature, montées de côtes, multibonds... vous pouvez aussi faire un détour par une salle de gym où un moniteur vous conseillera en fonction de vos souhaits. Au début de votre programme, ne craignez pas votre balance... N'oubliez pas que le muscle étant plus lourd que la graisse, à poids égal, votre volume s'est peut-être déjà réduit et vous avez donc commencé à mincir... Préférez contrôler votre état par rapport à vos vêtements habituels... Observez où et comment ils vous serrent par rapport à avant. »
hehe,c'est parti,on se bouge